
3 rue d’Antin : une adresse de renom – VIDEO
L’hôtel particulier situé au 3, rue d’Antin à Paris a été au cœur de l’Histoire […]
Arrière-plan : façade de l'immeuble 3 rue d'Antin à Paris dans les années 1920 - premier plan : membres de la famille Restouble - Archives historiques BNP Paribas
Une banque est un espace dédié à l’argent. C’est aussi un lieu incarné par les hommes et femmes qui y travaillent. Parfois, des générations se succèdent dans un même établissement. C’est le cas de la famille Restouble, qui a vu trois générations travailler chez Paribas. Retour sur une histoire familiale inscrite au cœur de la banque.
La banque est un lieu de vie où des couples se forment et où naissent des familles. Martine Chabrol nous a raconté l’histoire de son père, employé de bureau au marché de l’or puis garçon et brigadier de recettes chez Paribas à la suite de son grand-père, de 1922 à 1964.
En 1922, Emile Auguste Restouble a vingt ans. Il entre alors chez Paribas comme employé au bureau de marché de l’or et y retrouve son père, Emile Restouble, officiant à la banque en tant qu’hallebardier depuis les années 1900. Les deux hommes ont tous deux travaillé auparavant à l’Hôtel Crillon, le palace parisien, avant de rejoindre Paribas à la faveur d’une recommandation. C’est grâce à l’intervention d’une connaissance au Crillon que père et fils ont tour à tour été embauchés par la banque de la rue d’Antin. Diplômé du certificat d’étude, Emile Auguste Restouble travaille au marché de l’or jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où il est fait prisonnier.
Emile Auguste Restouble déjeune avec ses collègues du service « marché de l’or » vers 1930 – Archives historiques BNP Paribas, collection Restouble- Chabrol
Les années de guerre sont évidemment éprouvantes. A son retour en 1945, Emile obtient un poste de garçon de recettes au bureau des compensations. Il porte l’uniforme propre à sa fonction : jaquettes noires à petits boutons, bicorne et mallette à chaîne. Ce métier, aujourd’hui disparu, réclamait une honnêteté sans faille puisqu’il s’agissait de récupérer les traites des emprunteurs, le jour d’échéance du crédit. Signe de son efficacité, Emile Restouble achève sa carrière en tant que brigadier de recettes. Nommé en 1963 à ce poste, il quitte Paribas pour prendre sa retraite, en 1964.
Emile Auguste Restouble, brigadier de recettes, de retour de la Banque de France, 1963 – Archives historiques BNP Paribas, collection Restouble-Chabrol
Emile Restouble a mené une digne carrière à Paribas, durant laquelle il a aussi rencontré celle qui allait devenir sa femme : Olga. Diplômée du certificat d’étude, elle est entrée à la banque en 1927 au service de la correspondance caisse. Elle quitte son emploi en 1947, à la naissance de sa fille Martine.
Olga Restouble, mère de Martine Chabrol – Archives historiques BNP Paribas, Collection Restouble-Chabrol
Certificat de service d’Olga Restouble, 1973 – Archives historiques BNP Paribas, Collection Restouble- Chabrol
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