La BNP, banque du Tour, 1966
Comme pour les précédentes éditions du Tour de France, la BNP met à disposition des suiveurs – officiels, journalistes, publicitaires, directeurs techniques et coureurs- son système de guichet nomade. Cela lui permet de délivrer des services bancaires à chaque ville-étape. Le principe ? Avant chaque arrivée d’étape, les collaborateurs de la banque récupèrent des fonds au siège local de la BNP et tiennent leur guichet de 16h30 à 20h30. Encaissements, paiements, ventes de devises, échanges de monnaies sont autant d’opérations qu’ils effectuent pour le village du Tour de France.
Après l’édition de 1967, la BNP marque une pause de 5 ans. Elle reprend sa place de « Banque du Tour » de 1973 à 1987.
Elle signe notamment avec l’Equipe et le Parisien Libéré un contrat lui assurant l’exclusivité du service bancaire sur le Tour de France en 1973, 1974 et 1975. Désormais, trois véhicules sillonnent les routes de France. Ce sont deux cars de prestige et un car-guichet qui accompagnent la caravane du Tour de France. Sur la route et à l’étape, des messages publicitaires sont diffusés par des micros.
Ce partenariat sportif permet à la BNP d’associer son image à celle d’un puissant événement social et ainsi de se faire connaître du grand public. Elle s’associera à cette compétition jusqu’en 1987.
Si BNP Paribas est associé au Tennis depuis 1973, ses premiers engagements sportifs remontent aux années 1950.
DR : J.Decoux
Partager cette page