Les Grands Moulins de Pantin : de l’usine dans la ville à l’ensemble tertiaire

Temps de lecture : 28min Nombre de likes : 5 likes Mise à jour le : 3 Avr 2024
Canal de l’Ourcq et Grands Moulins de Pantin. Carte postale en noir et blanc. Archives Municipales de Pantin. 2fi1108. Sans date.

Canal de l’Ourcq et Grands Moulins de Pantin. Carte postale en noir et blanc. Archives Municipales de Pantin. 2fi1108. Sans date.

Aux portes de la capitale, deux grandes minoteries se succèdent à Pantin de 1880 à 2001. Les Grands Moulins de Pantin, enserrés entre le Canal de l’Ourcq et la voie ferrée de la ligne Paris-Strasbourg, transforment les blés de France en farine durant 121 ans, au fil des évolutions techniques, économiques et culturelles marquant le secteur minotier. Puis, l’activité de cette usine-monument inscrite dans la ville s’arrête définitivement en 2003, dans le contexte de décrue des exportations de farine vers les pays du Sud.

Avec l’entrée en scène de BNP Paribas en 2006 et le lancement de travaux de reconversion du site en ensemble de bureaux, l’histoire de cette figure du patrimoine industriel nord-est parisien prend un nouveau tour. Retour sur plus d’un siècle de transformations.

Le Moulin d’Abel-Stanislas Leblanc au cœur d’un territoire industriel en construction

Traversé par l’ancienne voie romaine reliant à l’Allemagne, le territoire pantinois est à l’origine connu pour ses ressources maraichères et agricoles. A partir des années 1840, Pantin connait un boom industriel grâce à la densification de son réseau et ses infrastructures de transports, ainsi que la modicité du prix des terrains. Le territoire agricole se transforme alors en zone d’activité industrielle avec la floraison d’usines et d’entrepôts.
En 1846, la ligne Paris-Strasbourg est inaugurée et dessert la Gare de Pantin à partir de 1864. La ville est alors au cœur d’un réseau dynamique de commerce et d’échanges.

Grands Moulins de Pantin. Carte postale en noir et blanc. Archives Municipales de Pantin avec la référence 2FI984. Sans date
Grands Moulins de Pantin. Carte postale en noir et blanc. Archives Municipales de Pantin – 2Fi984. Sans date

Parallèlement à ce mouvement et à la demande de Napoléon III, Haussmann aménage le premier « Grand Paris » en absorbant les nombreuses villes touchant la capitale. La Villette, proche de Pantin, est annexée. L’interdépendance entre Paris et Pantin s’accentue encore avec l’aménagement progressif du canal de l’Ourcq.
Fort de ce contexte et de la croissance de la demande en farine blanche, le 5 avril 1880, un minotier de la Brie, Abel Stanislas Leblanc achète un terrain pour y édifier son moulin. Capitalisant sur sa première expérience en tant qu’ouvrier dans un moulin, sa contribution au mouvement de modernisation de la meunerie française, ainsi que sur son acquisition de plusieurs moulins à Coulommiers et Mouroux, il lance cette nouvelle activité à Pantin.

La première minoterie ou l’intégration continue des innovations techniques

En 1882, la première minoterie est achevée. Abel Leblanc fait le choix d’un moulin à meules et au détriment des cylindres, dans un contexte de concurrence entre ces deux techniques. Lors de l’exposition universelle de 1878, les Hongrois vantent la supériorité des cylindres en porcelaine et des cylindres cannelés en fonte trempée qui génèreraient un rendement plus important en farine blanche que la solution des meules. Les techniques sur lesquelles repose le moulin sont perfectionnées : 12 paires de meules en rez-de-chaussée alimentées à la vapeur.
Les bâtiments occupent la partie Est du site, la cour Ouest est alors réservée à la circulation des wagons qui apportent le blé et aux voitures tractées par des chevaux qui expédient la farine.

En 1886, le moulin est équipé de cylindres à la suite d’événements conjoints. Abel Stanislas Leblanc est décédé. L’entreprise enregistre de mauvais résultats en partie liés à la concurrence internationale. Enfin, la publication d’études démontrant la supériorité des cylindres conforte aussi les successeurs d’Abel Leblanc dans ce choix.

Les grands moulins de Pantin (vue aérienne). Carte postale en noir et blanc. Archives Municipales de Pantin avec la référence 2FI/721. Sans date.
Les grands moulins de Pantin (vue aérienne). Carte postale en noir et blanc. Archives Municipales de Pantin – 2FI/721. Sans date.

La Société des Moulins de Pantin est dissoute le 8 mai 1885. Le fils du fondateur Abel Désiré Leblanc choisit de s’associer avec le meunier Gustave Léopold Duval pour créer sous seing privé « Les Moulins de Pantin ». C’est l’occasion d’installer de nouveaux équipements et infrastructures tels que le corps de logis longeant la rue de l’embarcadère, réservé aux bureaux et au logement de l’un des associés. Ainsi, pendant dix ans, la première minoterie intègre continuellement les innovations techniques de l’époque.

Le 23 septembre 1889, le moulin est ravagé par un incendie, seul le magasin est sauvé par les pompiers.

Doté d’une assurance étendue, les propriétaires reconstruisent le site à neuf en augmentant la capacité de production : 11 broyeurs à cylindres sur deux lignes en rez-de-chaussée (un broyeur comportait 4 cylindres), un étage de plus pour deux chambres d’aspiration. Un grand ventilateur général produit un courant d’air destiné à enlever les poussières et refroidir les appareils. Le moulin est conçu pour écraser chaque jour 450 quintaux de blé avec deux équipes de quatre ouvriers qui travaillent de jour comme de nuit grâce à l’éclairage électrique.

En 1894, la machine à vapeur de 120 chevaux qui alimente le moulin est remplacée par un moteur à gaz pauvre de 320 chevaux, une première mondiale. Il s’agit d’un moteur simplex conçu par la société Delamare-Debouteville et Maladin, inventrice dès 1884 de la première automobile équipée d’un moteur à explosion.

Après un nouveau changement de propriétaire et l’installation de quatorze cylindres, le moulin est légué à la ville de Coulommiers en 1915.

Capture d'écran de l'application GMP 360° - Archives et histoire BNP Paribas
Capture d’écran application GMP 360° – Archives et histoire BNP Paribas

La seconde minoterie : une usine-cathédrale d’inspiration alsacienne

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’exode rural se poursuit, l’agriculture française manque de bras, avec, pour conséquence, l’augmentation du prix des grains, alors même que la demande urbaine est croissante. Aussi, une concentration s’opère dans le secteur et entraîne la création de cartels minotiers.
Les minoteries se modernisent en recourant au béton armé et se densifient par la même occasion. Pour faire face à la concurrence, les Grands moulins de Strasbourg créent le 18 juillet 1921 une société anonyme sous la raison sociale « Grands moulins de Pantin-Paris » et en deviennent actionnaires majoritaires. L’ambition est alors de rivaliser avec les plus grands cartels et de bâtir un appareil de production optimisé.
C’est à l’architecte strasbourgeois Eugène Haug que revient la mission de traduire les ambitions de cette nouvelle société en projet architectural. En 1923, un nouveau moulin voit le jour. Il prend la forme d’une usine-bloc qui s’inspire de la maison-bloc des vallées vosgiennes, regroupant toutes les fonctions de la vie familiale et agricole sous le même toit. Ossature en béton armé (ignifuge), maçonnerie en brique blonde du Nord, haut comble à pans brisés, deux oculi (fenêtres rondes qui éclairent la partie « inutile » du moulin), lucarnes rampantes et lanterneau sur la partie supérieure du toit pour l’aération marquent la nouvelle construction. L’ensemble allie références stylistiques et fonctionnalité.

Les grands moulins de Pantin. Carte postale en noir et blanc. Archives Municipales de Pantin avec la référence 2FI/808. Sans date.
Les grands moulins de Pantin. Carte postale en noir et blanc. Archives Municipales de Pantin – 2FI/808. Sans date.

Au 6e étage du moulin, sous la charpente en béton, la circulation verticale des produits est assurée depuis la pointe du moulin jusqu’au premier étage par des conduits en sapin, remplacés dans les années 1970 par des conduits métalliques ou de PVC. La circulation du bas vers le haut est prise en charge par des élévateurs à godets.

Entre 1924 et 1925, un beffroi château d’eau orné d’horloges est érigé sur 47 mètres de haut. Une dérogation de la municipalité a été nécessaire pour dépasser les servitudes limitant à 20 mètres de hauteur toutes les constructions. L’accord est donné du fait de l’utilité des horloges pour la population locale.

Le Beffroi est muni d’un escalier tournant et d’un réservoir d’eau au sommet qui alimente le système anti-incendie. D’inspiration médiévale, il est surmonté d’un étage carré en encorbellement percé de baies verticales avec un toit en pavillon à pans brisés couvert de tuiles plates rectangulaires surmonté d’un clocheton. L’architecte joue sur les teintes avec la brique blonde de maçonnerie, rouge décorative et le ciment blanc. A cette période, l’usine compte environ 220 ouvriers, pour l’essentiel affectés à l’ensachage et à l’expédition des farines. Une seconde tour en face du beffroi a pour fonction d’abriter les têtes des élévateurs à godets qui permettent aux grains de rejoindre le haut du silo.

La cour des Grands Moulins de Pantin, vers 1936. Collection particulière, reproduction. région Ile-de-France
La cour des Grands Moulins de Pantin, vers 1936. Collection particulière, reproduction. région Ile-de-France

Electricité et densification de la minoterie

Energie reine de la seconde industrialisation, l’électricité fait son entrée au moulin dans les années 1920 avec la construction d’une centrale de 2600 kw à l’est de la parcelle, à l’emplacement de l’ancienne minoterie. Et à chaque niveau du moulin, se trouvent un ou deux moteurs électriques.
La centrale thermique est le symbole de l’introduction de l’électricité dans le processus industriel de la minoterie, qui utilise la vapeur jusque-là. Construite entre 1923 et 1926, elle alimente la minoterie en électricité. C’est la filiale de la société Babcock et Wilcox installée à La Courneuve depuis 1898 pour le marché français qui a construit cette chaudière double, dotée de silos à charbon de 1200 tonnes.
Aux alentours de 1930, on assiste à la construction par les ingénieurs Zublin et Perrière du silo canal, silos à blé d’une capacité de 120 000 quintaux et de 52.70m de hauteur. C’est un édifice en béton armé paré de briques avec sept travées de stockage vertical surmonté d’un étage carré et coiffé d’un toit à croupes qui abrite des élévateurs.
A l’est de la cour se concentre le trafic des marchandises, donc à l’ouest on loge les bâtiments annexes dès le milieu des années 1920 et ce jusqu’en 1944. Ce sont de simples hangars à proximité du moulin (Atelier de menuiserie, mécanique, magasin général, magasin à fer, à bois, garage pour la réparation des camions, réfectoire et cuisine coopérative). Tout est ensuite regroupé à l’arrière de la boulangerie qui marque l’entrée du site. La boulangerie comportait un moulin d’essai, un laboratoire, un fournil d’essai et surtout une école de boulangerie qui semble ne jamais avoir accueilli d’élèves (détruit pendant la seconde guerre mondiale). Le blé livré doit être analysé en laboratoire, la qualité de l’échantillon détermine la composition des futurs mélanges. Le blé est transformé en farine dans un moulin d’essai puis direction le fournil d’essai ou « boulangerie » dans laquelle la farine est panifiée pour apprécier la qualité probable du produit fini.

L’incendie de 1944 et la reconstruction du moulin

Dans la nuit du 19 au 20 août 1944, un incendie se déclare. Vers 21h00, les Allemands font sauter une péniche remplie de mines, amarrée sur le canal de l’Ourcq au pied des moulins ce qui occasionne des dégâts sur plusieurs centaines de mètres. Ensuite, au cours d’un combat avec les FFI, les Allemands répondent par un tir nourri d’obus incendiaires dont plusieurs tombent sur les grands moulins. L’intervention des pompiers est entravée par les combats. Le feu démarre au magasin à farines puis gagne le moulin. Un orage aide les pompiers dès 1h20. Ils repoussent alors le péril qui gagnait les silos.

Incendie des Grands Moulins de Pantin, le 19 août 1944. Cliché non signé. Collection particulière, reproduction Région Île-de-France, © Laurent Kruszyk, 2009. Puis © Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France, 2001
Incendie des Grands Moulins de Pantin, le 19 août 1944. Cliché non signé. Collection particulière, reproduction Région Île-de-France, © Laurent Kruszyk, 2009. Puis © Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France, 2001

La direction des travaux de reconstruction est confiée à Léon Bailly. Le nouveau magasin à farines passe de 8 à 13 étages, les planchers métalliques deviennent des planchers en béton armé résistant au feu et permettant de supporter une charge de 2 tonnes par m2. Les travées sont très marquées. L’une d’entre elles est en saillie, ce qui laisse deviner l’installation d’un monte-charge. C’est un mariage de forme et de matériaux avec les bâtiments restaurés (toiture à pans brisés et demi-croupe, lanterneau). L’ancienne centrale électrique est remplacée par des moteurs de 500 chevaux. Elle aurait été faiblement endommagée par l’incendie et a pu être utilisée encore jusqu’aux années 60, en appui.

En 1952, la semoulerie des Grands Moulins de Strasbourg est reconstruite dans l’enceinte de l’usine pantinoise (Moulin d’écrasement, silos à blé dur, magasin à semoule). Elle est composée d’acier pour le moulin et de béton armé pour les silos et le magasin, le tout regroupé au sein d’un même immeuble-usine aux façades de briques rouges.

En 50 ans, l’usine multiplie presque par trois sa puissance d’écrasement en passant de 4500 quintaux par jour en 1950 à 12 000 quintaux en 1980. C’est la troisième minoterie française après Paris et Corbeil.

Malgré la chute constante de la consommation de pain en France, amorcée durant les Trente Glorieuses, les Moulins de Pantin réalisent 50% de leur chiffre auprès des boulangers de la capitale et des alentours, car leurs prix sont attractifs et leurs pratiques commerciales innovantes. Dès 1957, la société lance la livraison en vrac directement chez les artisans boulangers, ainsi qu’une aide pour l’installation d’une chambre à farine chez les boulangers. On trouve alors des camions à plusieurs cellules (une pour chaque client), et des gros porteurs de 250 quintaux pour les industriels.

L’augmentation des capacités traitées exige une surélévation du moulin dans sa partie nettoyage et le renouvellement du matériel ainsi que la création de nouveaux silos. Un premier pour les farines en vrac, côté canal, dont les façades nues cachent l’ancienne minoterie et un silo à issues à côté de l’ancienne centrale thermique. Au début des années 1970, l’usine emploie jusqu’à 500 personnes. Le magasin à farines est conquis le dernier par la mécanisation.

Extrémité du transbordeur des Grands Moulins de Pantin. 1989. Archives départementales de Seine-Saint-Denis. Collection Pierre Gernez sous la référence AD093NI_0000053531
Extrémité du transbordeur des Grands Moulins de Pantin. 1989. Archives départementales de Seine-Saint-Denis. Collection Pierre Gernez. AD093NI_0000053531

On assiste à une diminution rapide des effectifs depuis 1970, car l’introduction du vrac pour les farines comme pour les issues réduit le nombre de tireurs et de rouleurs. La mise en place de palettiseurs distribuant les sacs sur des bandes transporteuses a supprimé les coltineurs (Les coltineurs pouvaient porter 100 kilos avant la règlementation du travail puis 50) : la modernisation du matériel à remis en cause les ateliers de fabrication et d’entretien, remplacé comme le transport par la sous-traitance à la fin des années 1980. La semoulerie est définitivement arrêtée en 1985 à la suite de la fermeture de l’usine de pâtes alimentaires de Corbeil, fragilisée par la baisse des ventes de pates françaises au profit des italiennes, meilleur marché. La boulangerie industrielle se maintient mais la fourniture des artisans baisse. En 1990, ils créent l’enseigne Baguépi pour contrer le concurrent Banette. Mais une nouvelle période de concentration des minoteries a lieu. Le groupe Soufflet, grand céréalier français, rachète les moulins en 1994. Le moulin arrête la production en 2001, puis le site est fermé en 2003 dans un contexte fortement concurrentiel. En effet, les exportations de farine vers les pays du Sud connaissent une décrue continue s’expliquant par le développement d’une production locale dans ces pays.

Mais l’histoire de ces bâtiments n’est pas terminée, elle prend un nouveau tour avec l’entrée en scène de BNP Paribas.

Une nouvelle vie pour les Grands Moulins

Le Groupe Soufflet se rapproche de la ville pour faciliter la cession du site des Grands Moulins. Le nouveau maire, Bertrand Kern, souhaite reconvertir les bâtiments à destination d’une activité tertiaire tout en conservant les traces historiques. Une consultation, à laquelle sont associés le service départemental de l’architecture et du patrimoine ainsi que la conservation régionale des monuments historiques, est lancée. En 2001, c’est le projet du cabinet Reichen et Robert & Associés, agence d’architectes connue pour ses réhabilitations exemplaires de bâtiments industriels, qui est retenu pour la reconversion du site.

L’objectif est de mettre en valeur les éléments les plus intéressants et de construire des bâtiments neufs de taille et de volume modérés afin de dégager et de mettre en évidence la skyline constituée par les immeubles anciens tout en organisant le plan de masse comme un quartier de ville.

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Vue de jour sur la façade extérieure des bâtiments – Archives et histoire BNP Paribas – 1Fi750-7


Il s’agit de l’un des derniers témoignages de l’activité industrielle importante dans la ville et il conserve dans l’imaginaire parisien une place de choix. En 2003, Philippe Zivkovic, président de BNP Paribas Real Estate, accepte de participer au projet. Deux années sont nécessaires pour lancer le chantier de réhabilitation : délivrance du permis de construire avec les critères des bâtiments modernes adaptés au XXIe siècle et certifié HQE (utilisation maximale de lumière naturelle grâce aux vitres doubles peau, nouveaux matériaux, gestion des déchets du chantier triés et évacués et potentiellement recyclés…). La première pierre est posée en 2007.

En 2009, la transformation est accomplie et le défi de ce chantier d’une très haute complexité est relevé: les moulins sont devenus un ensemble de bureaux de 50 000 m2 aptes à accueillir dans des conditions de grand confort plus de 3000 collaborateurs. La semoulerie des années 1950, sans intérêt architectural, est détruite. La charpente en béton armée, porteuse de la toiture, est conservée pour respecter la silhouette des bâtiments. Les pavés et les rails sont réutilisés pour garder une trace du passé. Des façades en verre sont incorporées, la chaudière est restaurée pour être exposée et faire le lien entre l’histoire et le progrès, pour laisser lisible chaque époque.

Découvrez l’expérience Grands Moulins de Pantin 360° et voyagez à travers le temps

Capture d'écran application GMP 360° - Archives et histoire BNP Paribas
Capture d’écran application GMP 360° – Archives et histoire BNP Paribas

Le 21 octobre 2009, après 3 ans de travaux, les Grands Moulins de Pantin sont inaugurés. L’installation du siège de l’activité de gestion et de conservation des Titres de BNP Paribas renforce la présence significative du Groupe en Seine-Saint-Denis et son rôle économique, culturel et social croissant se traduisant par des engagements tels que le projet banlieue.

Pour en savoir plus sur cette épopée industrielle, feuilletez l’ouvrage

Les Grands Moulins de Pantin – L’usine et la ville, Evelyne Lohr, Geneviève Michel, Nicolas Pierrot, Denis Woronoff

Zoom sur le transbordeur

Initialement conçue en 1926, la passerelle est reliée au nouveau magasin pour acheminer les sacs de farine vers les péniches avec un chargement par le dessus. L’usage de sa partie en surplomb sur le canal est abandonné avec l’installation de la flèche inclinable durant la Seconde Guerre mondiale, mais reprend du service en 1979 pour l’expédition des granulés en vrac pour le bétail. Un poste de déchargement/chargement pneumatique des péniches fut aussi installé en 1939.

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Dans la cours des Grands Moulins de Pantin, Juin 2022, Archives historiques BNP Paribas.

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