Archives du « Monde colonial » du Groupe BNP Paribas

La période coloniale fait partie de l’histoire et de l’identité des pays colonisés. Elle a laissé des « stigmates » – routes, chemins de fer, bâtiments, établissements et systèmes bancaires, langue, pour n’en citer que quelques-uns.
Condamner le fait colonial ne dispense pas d’en faire une analyse rigoureuse et un examen critique du corpus d’archives qui sont à notre disposition. Cette analyse nécessaire s’inscrit dans une démarche éthique et scientifique, pour une prise de recul indispensable.
C’est également une manière de rappeler que la recherche en sciences humaines n’est jamais terminée et progresse au rythme des nouveaux questionnements et de l’exploitation des documents qui sont susceptibles d’y répondre.

Paribas

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Centre d’archives, 66 rue Laugier, 1919, Archives historiques BNP Paribas, Cote11Fi890

Le fonds Cabet

Ce fonds est créé à l’initiative de Jean Cabet, secrétaire général puis directeur honoraire de la Banque de Paris et des Pays-Bas [devenue Paribas en 1982] qui, à la fin de sa carrière dans les années 60, avait décidé de débuter le classement des archives de la banque dans un but patrimonial.

Jean Cabet et ses équipes ont constitué des « Dossiers pays ». Même s’ils ont « aggloméré » les dossiers entre eux sous couvert du nom de pays, ils ont conservé leurs structures. On retrouve trois thématiques identiques pour tous les pays :

  • Les grands financements de la Banque de Paris et des Pays-Bas auprès d’entreprises locales comme auprès d’entreprises françaises souhaitant investir dans le pays ;
  • Les participations et les filiales avec la prise de participation par Banque de Paris et des Pays-Bas dans le capital des entreprises locales, qu’elles soient industrielles ou financières. Il en est de même des filiales créées ex-nihilo ou mises en œuvre avec des autorités locales, sachant que ces filiales peuvent être des véhicules cotés et/ou participer directement aux financements dans les états concernés ;
  • La gestion administrative et les relations locales : échanges entre la banque dans le pays ainsi que ses filiales et le Siège avec les directions à Paris mais aussi les échanges avec les autorités et instances locales. Cela constitue une source importante de l’implication de la banque dans le tissu politique, économique et social du pays.

Les colonies françaises (21 Cabet)

Dans ce fonds, le plan de classement est organisé à partir de zones géographiques mais aussi des principales filiales et participations que Banque de Paris et des Pays-Bas avait dans ces pays.

La subdivision en zones géographiques est classique de l’organisation coloniale française, où sont repris essentiellement les investissements de la banque et des entreprises françaises. Il est à noter que le Maroc fait l’objet d’une cotation à part. Cette spécificité se justifie par 2 raisons : tout d’abord, le Maroc est, comme la Tunisie, un protectorat ce qui lui donne un statut particulier mais surtout, les investissements de la banque sont sans commune mesure avec les autres pays, justifiant une cotation à part [cf. Maroc en 27Cabet]

Participations financières et industrielles (filiales, participations industrielles…)

Filiales et participations

Participation dans les sociétés financières

Participation dans les sociétés industrielles

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Entreprises SIMCA, M. Fromagest, Directeur, et M. Balla, deputé du Cameroun, 1962, Archives historiques BNP Paribas, Cote 11Fi919-1

Maroc (27 Cabet)

Seul pays de l’empire colonial français à avoir une cote spécifique Cabet, le fonds dédié au Maroc est conséquent, à la hauteur de l’importance de ce pays pour la Banque de Paris et des Pays-Bas dès son arrivée en 1904, mais aussi à la hauteur de son implication dans le pays.

Outre les financements dans tous les secteurs d’activité, les participations de la banque dans diverses entreprises sont importantes et structurantes pour le Maroc. Elles sont toutes référencées. Par ailleurs, le rôle joué par la Banque d’Etat du Maroc (BEM), filiale de Banque de Paris et des Pays-Bas, est mis en exergue dans ce fonds, à la fois en tant que banque d’état et banque émettrice.

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Banque d’Etat du Maroc, Casablanca, Archives historiques BNP Paribas, Cote 10Fi1023-3
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Banque d’Etat du Maroc, Meknès, Archives historiques BNP Paribas, Cote 10Fi1023-2
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Banque d’Etat du Maroc, Rabat, Archives historiques BNP Paribas, Cote 10Fi1023-1

Le fonds 27 Cabet

Fonds de la Banque d’Etat du Maroc

Suite à la crise internationale de Tanger en 1905, l’Acte général d’Algésiras, conclu le 7 avril 1906, régit désormais la politique commerciale et tarifaire du Maroc. Il instaure également la concession d’une banque d’Etat avec privilège d’émission pour une durée de 40 ans, jusqu’au 31 décembre 1946. La Banque de Paris et des Pays-Bas officie en tant que chef de file des actionnaires français (14 au total). Institut privilégié d’émission, la Banque d’Etat du Maroc (BEM) devient le régulateur de la monnaie au Maroc et « stabilisateur des changes ». L’établissement bancaire demeure néanmoins une entreprise privée. Ce fonds est en cours de classement.

Affaires internationales

Ils permettent de démontrer le rôle essentiel qu’a joué la banque dans l’accompagnement et le développement de différents pays. Ils sont généralement classés par secteur d’activité puis entreprises

  • Affaires internationales/filiales internationales/Maroc

Dossier Ressources humaines de la Banque d’Etat du Maroc, 1947-1962

Ensemble des relations institutionnelles internationales que Paribas a pu avoir les autorités du pays, avec leurs instances économiques et financières. Elle constitue un riche panorama sur les pays concernés.

BNCI (1931-1966)

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Première page calendrier BNCI Afrique, 1944, Archives historiques BNP Paribas, Cote 1Fi266-1

Le réseau de la BNCI commence à prendre son essor à l’international durant l’occupation allemande en France, après l’ouverture en 1938 d’une petite succursale à Londres. Alors que le conflit paralyse le développement en métropole, la BNCI se tourne vers l’Outre-mer pour installer de nouvelles implantations. En 1940, elle prend le contrôle d’un établissement local, la Banque de l’Union Nord-Africaine, rebaptisée BNCI-Afrique (BNCIA). La BNCI ouvre également des agences à Saint-Louis du Sénégal, Abidjan, Conakry, Brazzaville, Pointe-Noire, Bangui, Douala, Madagascar et la Réunion (acquiert en 1943 le Crédit foncier de Madagascar et de la Réunion, renommé « BNCI-Océan Indien » en 1954), et s’implante dans les Antilles. La BNCI se constitue ainsi un réseau international d’agences qui couvrira en une dizaine d’années tous les grands territoires français d’Outre-mer. Parallèlement, entre 1942 et 1944, une trentaine de sièges sont ouverts en Syrie, au Liban, alors sous mandat français, tout en poursuivant parallèlement l’expansion de la BNCIA depuis Alger.         

   

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Plaquette « BNCI dans le monde », 1953, Archives historiques BNP Paribas, Cote 1Fi262-2

                                                              

Après la libération, suite aux engagements du conseil national de la Résistance, les grandes banques de dépôt, dont la BNCI, sont nationalisées. La présence à l’étranger est poursuivie et passe désormais par une politique de filialisation, organisation plus souple : en 1943, elle reprend le Crédit foncier de Madagascar et de la Réunion, devenu BNCI Océan indien en 1954, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie (BICI), présente au Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire et Sénégal et la Banque marocaine pour le commerce et l’industrie (BMCI).

La BNCI possède un fonds particulièrement fourni en ce qui concerne les circulaires, l’immobilier et les filiales et implantations sur le continent africain.

BNCI Immobilier

Ce fonds est constitué de dossiers liés à la vie des agences et des centres administratifs durant les 35 ans d’existence de la banque.

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Vue de l’agence BNCI Afrique, Archives historiques BNP Paribas, Cote 9Fi663

Se trouvent les fonds concernant les pays suivants : Algérie, Bénin (ex Dahomey), Burkina Faso (ex Haute-Volta), Cambodge, Cameroun, République du Congo, Côte-d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Maroc, Niger, Mauritanie, République centrafricaine, République Démocratique du Congo (ex Congo Belge), République du Congo [Congo Brazzaville], Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie, Vietnam

A noter : nous possédons également un fonds sur le Nigéria (filiale de la British & French Bank) qui se trouve dans le fonds Londres, récupéré en 2018 et inventorié depuis.

BNCI Circulaires

Les circulaires reprennent au fil du temps les informations nécessaires à l’activité de la banque et constituent ainsi une source riche d’enseignements.

Série « D.C » : circulaires éditées par la Direction Générale et à destination des sièges et organismes administratif du réseau colonial. 1945-1947

« Sièges et filiales du réseau colonial » 1945-1946

« Sièges et filiales des réseaux d’outre-mer » 1946-1947

Série « G » : circulaires envoyées à tous les sièges et organismes administratifs métropolitains et d’outre-mer de la banque et de ses filiales. Sont inclus les textes d’intérêt commun adressés dans une série spéciale par la Direction Générale aux sièges et organismes de la BNCI Afrique et du Crédit foncier de Madagascar. 1947-1966

« Circulaires à l’ensemble des réseaux de la banque et de ses filiales » 1947-1966

« C.F.M.L.R » : Circulaires à l’ensemble du réseau 1948-1952

« BNCI (Océan Indien) » : Circulaires à l’ensemble du réseau 1952-1960

Série « H » : circulaires envoyées à tous les sièges et organismes administratifs métropolitains et d’outre-mer de la banque à l’exclusion de ses filiales.

« Ensemble des réseaux métropolitains et d’outre-mer de la banque » 1947-1966

Série « K » : circulaires envoyées à tous les sièges et organismes administratifs d’outre-mer de la banque.

« Réseaux d’outre-mer » 1948-1966

Série « L » : circulaires envoyées uniquement aux succursales et organismes administratifs d’outre-mer de la banque.

« Succursales et organismes administratifs d’outre-mer » 1947-1963

Série « M » : circulaires envoyées aux sièges et organismes administratifs d’Afrique Noire à l’exclusion des autres réseaux d’outre-mer.

« Réseau d’Afrique Noire » 1947-1966

Lettres circulaires

Série « L/C France et outre-mer » : lettres destinées aux sièges et organismes administratifs des réseaux métropolitains et d’outre-mer de la banque. 1948-1966

Série « L/C Sièges d’outre-mer / Afrique Noire / Succursales à l’étranger » : lettres destinées aux sièges, organes administratifs des réseaux d’outre-mer et d’Afrique Noire et aux succursales à l’étranger. 1947-1966

Série « L/C Succursales d’outre-mer » : lettres destinées aux succursales d’outre-mer et, pour information, aux organismes administratifs d’outre-mer. 1947-1966

Série « L/C Dir. Coloniale / D.A.O.M / D.A.F.E.X » : lettres envoyées par la Direction des réseaux d’outre-mer ainsi que le département des agences d’outre-mer et la direction des agences et filiales extérieures de la Direction Générale. 1945-1966

Série « L/C D.T.R.E » : lettres envoyées par la Direction de la trésorerie et des relations étrangères.1941-1966

Série « L/C D.T.R.E : Commerce extérieur » : lettres envoyées par le service du commerce extérieur de la Direction de la trésorerie et des relations étrangères. 1952-1961

Série « L/C Direction Générale » : lettres-circulaires générales émises par la Direction Générale. 1944-1966

Série « L/C I.G » : lettres envoyées par l’Inspection Générale. 1937-1966

Série « L/C D.F » : lettres envoyées par la Direction Financière. 1941-1966

Série « L/C D.A.G » : lettres envoyées par le Secrétariat Général. 1941-1966

Série « L/C Département personnel » : lettres envoyées par le département du personnel. 1941-1966

Série « L/C Don Contentieux » : lettres envoyées par la Direction du Contentieux. 1941-1966

Série « L/C D.E.C » : lettres envoyées par la Direction de l’exploitation centrale. 1964-1966

BNP

L’essor de la banque touche son développement à l’international, dont les bases étaient déjà bien établies par ses maisons-mères (CNEP et BNCI).  Cet héritage va être mis à profit.

La BNP structure dans un premier temps le réseau existant en 1966, et intensifie la transformation de ses succursales africaines en filiales, les Banques internationales pour le commerce et l’industrie (BICI), en les internationalisant massivement. Puis elle redéploye vers l’Extrême-Orient et le Pacifique son réseau international. Dans les années 1975 – 1980, elle privilégie l’Asie avec Hong-Kong, où elle s’installe et renforce sa présence dès 1975, devenant la plaque tournante de l’Asie du Sud-Est (ouverture d’agences à Singapour et Tokyo en 1968, Jakarta en 1975, Kuala Lumpur et Manille en 1975, Séoul en 1976, Bangkok en 1977, s’installe à partir de 1976 à Pékin, puis s’établit à Shanghai et dans le Canton en Chine).

BNP – Exploitation internationale – filiales

Le fonds témoigne de toutes les activités d’une banque à l’international : exploitation internationale, études, inspection, communication, Immobilier, documents de sociétés.

Notons également la spécificité du fonds d’archives relatif aux études qui recense de nombreuses études économiques.

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Banjul, BICI Sénégal, s. d., Archives historiques BNP Paribas, Cote, 6Fi105

Banques commerciales

Afrique : Banco National De Angola (BNA) s.d. , Banque Belgo-Africaine Burundi s.d. , Banque commerciale du Burundi (Bancobu) , Banque Commerciale du Rwanda (BCR) s.d. , Banque du Caire et de Paris (BCP) s.d., Banque Internationale du Congo (BIDC) s.d. , Banque internationale pour l’Afrique occidentale [BIAO] , Banque Internationale pour le Commerce et d’Industrie de Guinée (BICIGUI) s.d. Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie de la Côte d’Ivoire (BICI CI) , Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Cameroun (BICIC) s.d. , Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Dahomey , Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Gabon (BICI G) , Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Mali (BICIM) s.d. , Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Niger (BICIN) s.d. , Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (BICIS) s.d. , Banque Internationale pour le Commerce, l’Industrie et l’Agriculture du Burkina Faso (BICIA-B) s.d. Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI) s.d. , Banque Marocaine du Commerce et de l’Industrie (B.M.C.I.) , Banque Nationale de Paris Intercontinentale (BNPI) , Banque pour l’industrie et le commerce des Comores (BIC-Comores) , Banque pour le Commerce et l’industrie Mer Rouge (BCI MR) s.d. , Banque Togolaise pour le, Commerce et l’Industrie (BCTI-Togo) s.d. , BICI Bail Cote d’Ivoire , BNP Bangui , BNP Cotonou, BNP Lomé, BNP Ouagadougou Commercial Bank of Namibia (CBN) / Namibia Banking Corporation (NBC) Commercial Bank of Namibia Limited (CBON), Crédit foncier de Madagascar (CFM), International Bank of Southern Africa Limited, Merchant Bank of Central Africa Limited s.d., Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie Tunisie (U.B.C.I.) s.d., Union Congolaise des Banques (UCB) s.d., Union méditerranéenne de banques (UMB), Union zaïroise de banques (UZB), United Bank for Africa

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Agence de BIAO d’Abidjan, 1986, Archives historiques BNP Paribas, Cote 9Fi613g

Sociétés financières

BANEXI s.d., Compagnie Financière de la Côte d’Ivoire « CO.FIN.CI », Société Internationale Financière pour les Investissement et le Développement en Afrique (SIFIDA) Société Financière pour les pays d’Outre-Mer (SFOM) s.d., Finance Corporation of Malawi, Société jovacienne de participations Société pour le développement international du commerce et de l’industrie (INTERCOMI), Société auxiliaire de comptabilité interbancaire de l’Afrique de l’Ouest (SACI AO)

Exploitation internationale – affaires commerciales

Direction internationale / Afrique :  Généralités, Bénin, Cameroun, Congo, Djibouti, Egypte, Ethiopie, Nigeria, Royaume du Lesotho

BNP – circulaires

Les registres sont majoritairement constitués de circulaires et de lettres circulaires. Ces documents internes sont issus des différentes directions servant à informer les sièges et organismes administratifs des faits les intéressant et à notifier leurs décisions à l’ensemble du réseau.

Suite à la fusion de la Banque nationale pour le commerce et l’industrie (BNCI) et du Comptoir national d’escompte de Paris (CNEP), la circulaire G n° 1 du 1er juillet 1966 reprend la structure et les règles provisoires du fonctionnement de la BNP. Parmi les instructions, on retrouve des règles définissant les sièges d’exploitation placés sous l’autorité de la Direction Générale : en Province, dans les territoires d’outre-mer et à l’étranger, les groupes d’exploitation ont une succursale à la tête, rattachée directement à la Direction Générale. Des agences et bureaux peuvent lui être rattachés.

Série « F » : avis de mise en garde envoyés directement à tous les sièges de la banque et de ses filiales. 1966-1980

« Avis de mise en garde » 1966-1980

Série « G » : circulaires envoyées à tous les sièges et organismes de la banque et des filiales.  1966-1995   « L’ensemble des réseaux de la banque et des filiales » 1966-1981

« Tous les sièges et organismes de la banque et des filiales » 1970-1988

« Tous les sièges et organismes de la banque et des filiales »  1988-1995

Série « H » : circulaires envoyées aux sièges métropolitains et d’outre-mer de la banque puis également à l’étranger. 1966-1992

« Sièges métropolitains et d’outre-mer de la banque » 1966-1969

« Sièges métropolitains et d’outre-mer de la banque / Ensemble des réseaux de la banque »

Série « K » : circulaires envoyées réseaux étrangers de la banque et des filiales. 1967-1995

« Sièges d’outre-mer et de l’étranger / Réseaux extérieurs de la banque et des filiales » 1967-1978

« Réseaux extérieurs de la banque et des filiales » 1978-1995

Série « L/C Confidentielles » : circulaires envoyées aux directeurs de sièges, agences et succursales. 1969-1990

Série « L/C D.E.C » : registre de circulaires envoyées par la Direction de l’exploitation centrale. 1983-1984

Série « L/C Confidentielles » : circulaires envoyées aux directeurs de sièges, agences et succursales. 1969-1990

Série « L/C D.E.C » : registre de circulaires envoyées par la Direction de l’exploitation centrale. 1983-1984