transcription du PODCAST COMME D.A.B. – éPISODE N°7 L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE MONTRÉAL : LA BNP À LA CONQUÊTE DE L’OUEST
Comme DAB, Distributeur d’anecdotes bancaires par BNP Paribas.
C’est le podcast qui vous livre les coulisses et les histoires insolites de la banque.
Ces moments qui font la singularité et la culture d’un groupe de 2 siècles d’existence à consommer partout et à tout moment !
Une exposition universelle hors-norme placée sous le signe de l’humanité et de la paix
Dans cet épisode, nous vous proposons de voyager outre-Atlantique, destination Montréal, à la découverte de l’exposition universelle de 1967…
Montréal, plus grande ville du Québec, connue pour son fleuve Saint-Laurent, sa poutine et ses rudes hivers est aussi LA capitale industrielle et commerciale de sa région. C’est un carrefour où se croisent et aboutissent la plupart des voies de communication du nord de l’Amérique.
Et c’est à l’occasion du centenaire de la Confédération canadienne et des 325 ans de la ville, qu’en 1967 l’exposition universelle s’y installe.
Mais comment accueillir autant d’exposants et de visiteurs venus du monde entier ? Montréal fait le choix de placer l’exposition au centre de son emblématique fleuve Saint-Laurent en se lançant dans des travaux colossaux. La superficie de l’île Sainte-Hélène est doublée et l’on érige une toute nouvelle île baptisée, l’île Notre-Dame. Ainsi, un site de 600 hectares voit le jour. Il n’en fallait pas moins pour cet événement hors normes !
Hors normes également car cette 28ème édition se tient dans un contexte international très particulier : nous sommes en pleine guerre du Vietnam mais aussi en pleine guerre froide.
Et c’est avec une ambition pacifiste et une envie de réaffirmer un idéal de solidarité humaine que le thème de l’exposition est baptisé “La terre des hommes”; clin d’œil à l’œuvre éponyme d’Antoine de Saint Exupéry.
Ce thème fait également écho à l’apparition de mouvements populaires de paix, d’espoir, de justice sociale propres aux années 60.
Pierre Dupuy, Commissaire général de l’exposition s’exprime d’ailleurs à ce sujet avec une parole pleine d’optimisme : « Le monde est en marche vers son unité ».
Eh oui ! Depuis la seconde moitié du 19e siècle, ces expositions aspirent à promouvoir des lendemains prometteurs pour l’humanité par la voie de développements techniques. Et c’est plus que jamais le cas en 1967.
Cette année-là, parmi les 90 pavillons de l’exposition portés par 62 nations participantes, la technologie y occupe une grande place. Recherche scientifique, innovation, défis de concentration urbaine, enjeux alimentaires liés à la surpopulation, création artistique… tous les thèmes sont abordés pour penser le futur avec optimisme.
BNP et ses banques ancêtres : la première banque europpéenne implantée au québec se met au service des visiteurs de l’Expo 67
Mais ce n’est pas tout ! BNP aussi participe à cet événement, tout comme l’avait fait le CNEP, son ancêtre, en 1893 lors de l’exposition universelle de Chicago. Pour bien comprendre la présence de la banque française à l’exposition universelle de Montréal, il nous suffit de remonter quelques années en arrière :
Dès 1961, la Société Financière pour le Commerce et l’Industrie – banque ancêtre de la BNCI – s’installe sur le continent américain. Elle joue un rôle de premier plan dans le financement des affaires françaises installées au Québec. En 1964, elle ouvre une première succursale à Montréal, devenant la seule banque européenne représentée sur le territoire. L’année 1967 offre par la suite une incroyable occasion pour BNP de renforcer sa présence et sa visibilité au sein du pays grâce à cette exposition universelle!
Ainsi, par l’intermédiaire de sa filiale, BNP met ses services à disposition des visiteurs de l’Expo 67.
Elle leur fournit tous les renseignements d’ordres pratiques, économiques et financiers et les aide à résoudre leurs problèmes d’investissements ou d’implantation. Pour l’occasion, elle édite un ouvrage destiné aux industriels et aux hommes d’affaires. Cet ouvrage présente un aperçu des ressources économiques du pays et du rôle de la SFCI.
Les retombées de cette exposition seront très favorables à BNP, lui permettent de s’imposer sur le territoire canadien en participant activement aux grands investissements qui œuvrent à l’expansion du pays.
Avec 50 millions de visiteurs enregistrés, l’exposition universelle de 1967 représente d’ailleurs un record d’affluence jamais atteint depuis l’exposition de Paris en 1900. Record qui offre à Montréal une visibilité et une renommée internationales sur le plan socio-culturel et politique. Un événement qui, aujourd’hui encore, reste ancré dans la mémoire collective du Québec contemporain.
Bref, comme il est coutume de dire chez nos amis québécois : l’affaire est ketchup !
C’était comme DAB, distributeur d’anecdotes bancaires.
On se retrouve très bientôt pour de nouveaux petits savoirs autour de l’histoire de BNP Paribas.