La banque est notre métier : la publicité de la BNP qui conquiert l’espace
En 1985, la BNP enrichit sa campagne publicitaire « BNP, la banque est notre métier » d’un nouveau spot TV, produit par le réalisateur Christian Gandon et l’agence publicitaire Ecom, sous la direction de Jean-Claude Hallé, Directeur de la communication. Dans la continuité de la campagne précédente qui met en avant les valeurs du Groupe que sont l’imagination, la compétence et l’amour du travail bien fait, ce film « Espace » incarne l’avenir, la modernité et le rêve.
Un thème mobilisateur pour un positionnement exigeant
La banque est notre métier : plus qu’un slogan, c’est une affirmation ! Car quels que soient les services que la clientèle peut exiger de la BNP, elle est certaine d’avoir en face d’elle des interlocuteurs qui sont de vrais professionnels de la banque, capables d’apporter les solutions les plus performantes et les mieux adaptées à chaque problème. Un professionnalisme qui s’exerce du service le plus classique, comme le compte-chèque, aux interventions les plus complexes comme le conseil en placements ou l’aide à l’exportation.
C’est ainsi que ces campagnes institutionnelles, sorties en septembre 1983, mettent en avant ce professionnalisme à travers des personnages emblématiques : le verrier, l’informaticien et le mécanicien de haute précision. Ces professionnels, bien qu’issus de domaines différents, partagent les mêmes valeurs que la Banque, et façonnent avec leur talent, leur matériau et leur technique, le célèbre B de la BNP.
Le mécanicien, avec son travail de grande précision, symbolise l’exigence et la qualité.
L’informaticien, avec sa maîtrise des nouvelles technologies, représente l’innovation et la capacité à s’adapter aux changements.
Le verrier, avec son art de créer des objets délicats et précis, illustre l’importance de la compétence et de l’attention au détail.
À la conquête de l’espace et des plus jeunes
Pourtant, alors que les adultes se montrent réceptifs à cette campagne autour des métiers et de leur univers, le bilan révèle un intérêt moindre chez les plus jeunes. Fort de ce constat, la BNP décide de produire un nouveau film qui cible ce public et qui incarne l’avenir, la modernité et le rêve.
Rappelons que dans les années 1980, le monde se passionne pour l’aérospatial. La France joue un rôle moteur dans la construction de cette industrie, qui est symbole de réussite technologique et de fierté nationale.
En 1982, Jean-Loup Chrétien devient le premier Français (et premier Occidental non Américain) à aller dans l’espace. Cet exploit fascine les enfants, qui rêvent de devenir astronautes ou ingénieurs en fusées.
L’école valorise également les technologies spatiales qui permettent de donner le goût de la science : on y parle des planètes, des satellites, des fusées Ariane et on organise des visites dans les musées comme celui du Bourget.
Un tournage digne des plus grandes productions
Le tournage de « Espace » se déroule à Londres, au début de l’année 1985, et sollicite plusieurs studios de production. La ville a été choisie pour sa grande tradition du cinéma à effets spéciaux, notamment depuis l’arrivée de grands metteurs en scène américains comme Spielberg, Lucas et Kubrick. Le choix du lieu permet également de trouver des techniciens qualifiés pour réaliser les maquettes et les effets spéciaux nécessaires au film.
Six jours sont nécessaires pour tourner ce film de 30 secondes. Le montage, les trucages et la musique requièrent un travail de grande précision pour créer un contenu visuel et auditif de haute qualité. La musique du film, reprise du morceau intitulé « Souvenir » du groupe britannique Orchestral Manoeuvres in the Dark, est enregistrée en studio avec la participation de 12 choristes de l’Opéra de Paris et apporte au film une touche d’élégance et de sophistication.
Le film « Espace » a ainsi permis au Groupe de promouvoir et véhiculer une image de banque moderne et innovante, à la pointe des progrès technologiques et en avance sur son temps.
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