Le rôle majeur de la Générale de banque dans le développement de l’industrie belge

Temps de lecture : 4min Nombre de likes : 5 likes Mise à jour le : 3 Jan 2023
Campagne de notoriété de la Société Générale de Belgique dans les années 1950 - Archives historiques BNP Paribas Fortis

Campagne de notoriété de la Société Générale de Belgique dans les années 1950 - Archives historiques BNP Paribas Fortis

L’histoire de la Générale de banque, qui perpétue l’activité de la Société générale de Belgique, est étroitement mêlée à l’histoire économique et industrielle de la Belgique, par son rôle de banque d’émission, de banque d’investissement ou d’institution financière la plus importante du pays.

L’origine de la Générale de Banque remonte à 1822, date à laquelle est créée à Bruxelles la Société générale des Pays-Bas pour favoriser l’industrie nationale.

Guillaume Ier d’Orange des Pays-Bas. Coll. BNP Paribas Fortis.
Guillaume Ier d’Orange des Pays-Bas. Coll. BNP Paribas Fortis.

Son fondateur, le roi des Pays-Bas Guillaume Ier d’Orange, lui donne une vocation nationale en lui donnant le privilège de l’émission des billets de banque et la charge de caissier de l’État. Après la création de la Belgique, l’établissement prend le nom de Société générale de Belgique.
Rapidement, la Société générale de Belgique met en place un réseau d’agences. Présente dans tous les chefs-lieux d’arrondissement, elle est leader dans le domaine de l’épargne, et le reste jusqu’à la création de la Caisse générale d’épargne et de retraite (CGER). Par la suite, elle opte pour la formule des banques dites « patronnées », sociétés indépendantes agissant sous son contrôle (Banque d’Anvers par exemple).

Statuts de la Société générale de Belgique, 1822 – Archives générales du Royaume
Statuts de la Société générale de Belgique, 1822 – Archives générales du Royaume

Une banque mixte au service de l’industrie belge dans le monde entier

À partir de 1834, l’activité de la Société générale de Belgique s’oriente largement vers le développement de l’industrie lourde : chemins de fer, mines et charbonnages, électricité… Combinant les activités d’une banque de dépôts et celles d’une banque d’affaires avec participations industrielles, elle devient ainsi la première banque mixte moderne.
A l’international, elle connaît une expansion importante en Europe (Société belge de chemins de fer, Banque belge pour l’étranger), Russie, Chine (Société d’étude de chemins de fer en Chine, ligne ferroviaire de Pékin à Hankou), Amérique latine (Banque brésilienne italo-belge, Société belgo-argentine de navigation), Afrique (Banque du Congo belge).

En 1934, la législation belge rend obligatoire la scission des banques mixtes. La Société générale de Belgique apporte alors ses activités bancaires à une nouvelle filiale, la Banque de la Société générale de Belgique, qui devient Société générale de banque (1965) puis Générale de banque (1985). La croissance du réseau de la banque est ensuite extrêmement rapide. En 1998, le groupe Fortis acquiert la Générale de banque.

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