Téléservice B, la BNP comme si vous y étiez
Cette affiche, assortie du message « Téléservice B la BNP comme si vous étiez », montre un Minitel en service au domicile d’un particulier. L’écran est ouvert sur la page Téléservices B de la BNP. On y voit la liste des services télématiques que propose la BNP : consultation des comptes, commande de chéquiers, émission de virements….
Entre 1960 et 1980, les télécommunications, l’informatique et la télévision ont connu un très grand développement : les réseaux téléphoniques se sont étendus et les ordinateurs se sont multipliés. La connexion de ces éléments qui traitent l’information a donné naissance à la technique du Videotex. Ce procédé combine les possibilités de transmission et de dialogue du réseau téléphonique, les capacités de traitement et de mémoire des ordinateurs et l’image fournie par les écrans.
C’est grâce à ces nouvelles technologies que la BNP a développé des solutions de banque à domicile. En 1982, la BNP fait ses premiers pas dans la télématique en testant auprès de 500 clients 3 nouveaux services via le Minitel. Le premier « La BNP vous informe », offre une gamme de 25 produits (cartes bleues, plan d’épargne-logement), ainsi que des informations pratiques (horaires d’agences etc). Le second « Distrayez-vous avec la BNP » raconte l’histoire de la banque au fil du temps et peut servir d’animation dans les agences dotées de 3615 BNPTEL. Et le dernier « Téléservice B » permet gratuitement aux clients de la BNP qui le souhaitent de commander un chéquier ou des devises, de recevoir des messages de son agence de leur domicile.
Dans la foulée de la commercialisation du Minitel en 1983, la BNP propose le Téléservice B interactif à ses clients professionnels. Elle répond ainsi à leur besoin de gérer leur trésorerie en temps réel. Ensuite, le Téléservice B s’étend rapidement aux clients particuliers de la BNP, qui va jusqu’à promouvoir l’initiation à la télématique et à la micro-informatique par des concours organisés par les Clubs Microtel.
La BNP est avec le Crédit agricole la banque française qui investit de plus en plus dans ce domaine. La croissance a été spectaculaire : 15 000 abonnés en 1984, 225 000 à fin 1989.
Ce nouveau canal commercial lui permet de soulager les agences des opérations de banque au quotidien (ordres de virements etc.) et d’améliorer l’accueil fournit aux clients.
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