BNP Paribas, partenaire principal du film d’animation Marcel et Monsieur Pagnol 

Mise à jour le : 7 Oct 2025
Visuel de l'affiche du film Marcel et Monsieur Pagnol
Visuel de l'affiche du film Marcel et Monsieur Pagnol

Le 15 octobre 2025 sort en salle Marcel et Monsieur Pagnol, film d’animation biographique réalisé par Sylvain Chomet (Les Triplettes de Belleville). Véritable mise en abyme, le film met en scène l’écrivain, dramaturge et réalisateur français et lui permet à la fois de se raconter et de faire revivre tout un pan de notre histoire culturelle : l’arrivée du cinéma parlant, le premier grand studio de cinéma… 

Marcel Pagnol, homme de lettres et de cinéma

Il était persuadé qu’une histoire locale pouvait avoir une résonance universelle et être une illustration poignante de notre condition humaine. C’est en suivant cette conviction que Marcel Pagnol, né en 1895 à Aubagne, a quitté une première carrière d’enseignant, au début des années 1920, pour se consacrer d’abord au théâtre, avec l’écriture de Topaze en 1927 puis de sa trilogie marseillaise, dont Marius, en 1929, est le premier opus (suivi de Fanny, puis de César, d’abord écrit pour le cinéma puis adapté au théâtre).  

La grande révélation survient la même année, en 1929 : il assiste à Londres à la projection de Broadway Melody, l’un des premiers films parlants. L’émotion qu’il en retire est pour lui décisive : c’est à travers ce medium qu’il va faire passer ce qu’il porte en lui. Son premier film majeur, Marius, sorti en 1931, fait figure de pionnier du cinéma sonore en France. Après plusieurs péripéties, il fonde en 1932 sa propre société de production, avec des studios à Boulogne-Billancourt et bien sûr Marseille. Il fera jouer les acteurs en vogue de l’époque, comme Raimu, Fernandel, Bourvil. Il connaîtra des succès, mais aussi des échecs, comme avec La Belle Meunière, en 1948, qui se veut pourtant le premier film français en couleur. 

C’est lui, toujours, qui tisse des liens profonds entre la littérature et le cinéma, en adaptant 4 œuvres de l’auteur provençal Jean Giono, mais aussi de Maupassant ou encore d’Alphonse Daudet. 

L’histoire de Marcel Pagnol, qui intègre en 1946 L’Académie Française, est donc profondément mêlée à celle du cinéma, de la culture, populaire comme savante. C’est tout cela que raconte le film d’animation de Sylvain Chomet, qui fait revivre simultanément l’artiste et les débuts du cinéma sonore jusqu’aux années 1950, où Pagnol se replonge dans l’écriture, pour raconter son enfance. Pour cela, le cinéaste s’est inspiré des Confidences, publiées post-mortem en 1990, recueil des préfaces que le dramaturge a écrites pour ses pièces de théâtre, et qui sont autant de souvenirs et d’anecdotes de sa jeunesse.

BNP Paribas, soutien du cinéma sonore depuis ses débuts 

Marcel et Monsieur Pagnol est le premier film d’animation que le Groupe accompagne en tant que partenaire principal. Ce choix, symbolique, vise à soutenir à la fois le savoir-faire à la française, en épaulant un cinéaste reconnu pour son excellence technique et son style, tout en valorisant le parcours emblématique d’une figure de l’histoire du cinéma en France, et en mettant en lumière un art que BNP Paribas accompagne depuis ses débuts.  

Ainsi dès 1917, la Banque Nationale de Crédit (BNC) ouvre un crédit à la Société générale des cinématographes Eclipse, quatrième société de cinéma de l’époque. Dans les années 1930, le Comptoir national d’Escompte de Paris (CNEP) et Paribas ont également accompagné les innovations de l’industrie cinématographique et notamment le financement et l’équipement des salles de projection (bâtiment et matériel).

Lors du passage au cinéma parlant dans les années 1930, plusieurs entreprises comme Radio-Cinéma, filiale de la Compagnie générale de TSF, ont loué des appareils de sonorisation (avec contrat d’entretien) pour les salles de spectacle et les studios.

Ces investissements étaient loin d’être anodins. À l’époque, un appareil de projection pour salle moyenne coûtait 150 à 200 000 francs [soit entre 10,1 et 13,5 millions d’euros en 2024]. Le budget moyen des appareils à acquérir pour aménager un studio s’élevait lui à environ 1 million de francs [67,5 millions d’euros en 2024]  

À titre de comparaison en 1936, on estime qu’un film coûte en moyenne entre 1,2M francs et 1,7 million [104-148 millions d’euros de 2024]. 

Pagnol, Fernandel, Giono et la Banque 

Quand on replonge dans leurs vies, on se rend compte enfin que l’histoire de ces trois figures de la culture française se mêle à celle des banques ancêtres de BNP Paribas.  

Marcel Pagnol a été un client historique, client à la BNCI puis à la BNP, et d’autres personnes de son entourage ont un lien avec les banques ancêtres de BNP Paribas.

Quant à Fernandel – ou Fernand Joseph Désiré Contandin, il a fait en 1915 un bref passage à l’agence marseillaise de la Banque nationale de crédit, comme garçon de courses. 

Jean Giono, enfin, a intégré à 16 ans, en 1911, le Comptoir national d’escompte de Paris à Manosque, en tant que « chasseur », avant d’être promu « employé aux écritures » en 1913,  jusqu’à devenir sous-directeur de l’agence jusqu’à sa fermeture en 1928. 



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