Accueil / Articles / Paribas aux Etats-Unis 1/2 : une stratégie fidèle à sa tradition internationale Paribas aux Etats-Unis 1/2 : une stratégie fidèle à sa tradition internationale Temps de lecture : 4min Nombre de likes : 1 likes Mise à jour le : 20 Déc 2022 Archives historiques BNP Paribas Tags :Amérique du Nord . Etats-Unis . International Dès le début du XIXe siècle, la maison européenne Bischoffscheim & Goldschmidt, ancêtre de Paribas installée depuis les années 1820 à Paris et à Londres, devient un acteur très important sur le marché international, notamment aux Etats-Unis et en Amérique latine (financement des chemins de fer, entre autres). Créée en 1872, la Banque de Paris et des Pays-Bas oriente son action sur un modèle s’apparentant aux merchant banks britanniques et aux investment banks américaines. Une première alliance aux Etats-Unis C’est l’époque où, fidèles aux relations très personnelles liant les dirigeants de banques entre eux, Edouard Noetzlin, futur président de Paribas, se rapproche de Jacob Schiff, le patron de la maison Kuhn-Loeb qui tient le haut du pavé à Wall Street. Dès lors, à l’image des liens noués avec Baring et Lord Revelstoke à Londres, la coopération avec Kuhn-Loeb constituera l’axe majeur de la politique américaine de Paribas pendant plusieurs décennies. En 1905, Paribas songe même à créer une « banque française de l’Amérique du Nord », mais doit y renoncer face à la crise financière qui s’annonce en 1907. L’occasion d’un établissement outre Atlantique ne devait pas se représenter avant plus de 50 ans. Jacob H. Schiff, Kuhn-Loeb – New York Public Library Digital Collections Des liens avec la Standard Oil Horace Finaly – Archives historiques BNP Paribas De 1914 aux années 1960, avec la naissance du marché de l’euro-dollar, les conditions d’exercice d’une banque étrangère sur le sol américain ne sont pas favorables. Paribas a surmonté cette situation grâce à deux de ses dirigeants : Horace Finaly dans l’entre-deux-guerres, et Jean Reyre, directeur général de la banque au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le premier d’entre eux avait des relations importantes dans le monde pétrolier principalement aux Etats-Unis où il noue des liens étroits avec la Standard Oil. Finaly deviendra d’ailleurs administrateur de sa filiale française, la Standard franco-américaine, détenue à 51% par Paribas. C’est un signe du renouveau des relations de la banque avec les Etats-Unis qui maintiendra un représentant à New York pendant la Seconde Guerre mondiale, Maurice Boyer. Standard Oil Building à New York, 1898-1931 – New York Public Library Digital Collections Lisez la suite de l’histoire de Paribas aux Etats-Unis, et son installation formelle à partir de 1960 Aimer cette page 1 likes Partager cette page Linkedin Facebook Twitter Mail Copier le lien de l'article